“C’est une promesse faite au public : celle de découvrir des histoires qui touchent à l’intime, qui explorent les marges, qui défient les conventions. Ici et là, les clins d’œil aux films primés de la précédente édition foisonnent, tout en rendant hommage au focus libanais et à la rétrospective thématique consacrée au son qui composeront le volet Panorama du festival 2025.”
Les 6 et 7 février, les élèves de l’option CAV ont avec grand plaisir retrouvé les rues clermontoises, animées par le célèbre Festival du Court-Métrage. Fidèle à sa prometteuse affiche d’un bel orange vif, la programmation nous a encore une fois émerveillés et surpris par sa grande qualité et diversité. Jonglant entre les différents programmes et bravant les files d’attentes interminables, nos élèves ont soigneusement choisi les films qu’ils souhaitaient voir et sont revenus avec des images d’une multitude de pays plein la tête.
Ce festival est le deuxième temps fort de l’année après Aubenas et avant la projection des travaux des élèves au mois de juin, où nous vous attendons nombreux.
L’équipe de CAV
Avec toujours plus de public et d’élèves, la projection des films des trois niveaux de l’option cinéma audiovisuel du lycée a remporté un vif succès !
Les secondes ont présenté dans un premier temps leurs films suédés, des remakes de Pulp Fiction, Amélie Poulain, Matrix et Fight Club. Les élèves ont été accompagnés pour ce projet par deux intervenants : l’intervenant habituel de l’option CAV, Dahmane Bouaziz, mais aussi Émilie Weiss, une artiste interprète formée aux arts scéniques qui a travaillé avec eux sur la voix, le corps et le jeu. Ils ont ensuite présenté des petites formes autour de la thématique du sport dans le cadre du festival national du film scolaire : Sport-Générations, Les pensées bleues, Game ever, Écarlate et L’Ombre de l’endurance. Ils ont questionné le corps dans la pratique sportive. Le film Écarlate a d’ailleurs été sélectionné par le festival national du film scolaire et l’équipe du film s’est rendue pour la remise des prix à l’Institut Lumière à Lyon.
Les premières ont présenté deux pilotes de séries : Au fond du gouffre et Sarah. Ces deux films sont le résultat d’un long travail sur l’écriture scénaristique. Les premières ont, en effet, participé au projet « Écris ta série ! » mis en œuvre par le CNC qui a retenu la candidature du lycée. « Écris ta série ! » est un défi d’écriture collective de séries, grâce auquel les élèves ont pu appréhender les contraintes techniques de la scénarisation et penser un projet dans son ensemble. Ils ont travaillé avec Tommy Baron, scénariste professionnel faisant partie de l’association Turbulentes.
Les terminales ont présenté les films du KINO jeunes, un concours inter-établissements auquel ils ont participé et pour lequel ils ont remporté plusieurs prix : Vic, 24H01, A contre-sens, Anthil et Exclu. Les élèves devaient respecter un cahier des charges précis : faire un court-métrage en trois mois sur le thème de la jeunesse en révolte, insérer une réplique du Péril jeune de Cédric Klapish ( « On ne sait pas ce qu’on veut mais on sait ce qu’on ne veut pas ») et utiliser un parapluie rouge.
Merci à nos élèves qui ont été exceptionnels !
Vous pouvez retrouver tous leurs films sur la chaîne de l’option : https://tube-arts-lettres-sciences-humaines.apps.education.fr/c/lychurfe_channel/videos?s=1
La projection des films du KINO jeunes inter-établissements 2024 ainsi que la remise des prix ont eu lieu ce vendredi 7 juin à la Cinémathèque de Saint-Etienne. Douze films étaient en compétition. Les élèves devaient respecter un cahier des charges précis : faire un court-métrage en trois mois sur le thème de la jeunesse en révolte, insérer une réplique du Péril jeune de Cédric Klapish ( « On ne sait pas ce qu’on veut mais on sait ce qu’on ne veut pas ») et utiliser un parapluie rouge. Les terminales du lycée Honoré d’Urfé ont été les grands vainqueurs de cette soirée avec :
Les deux films qui ont remporté le grand prix du jury sont aussi sélectionnés pour participer à des festivals.
Vous pourrez voir ou revoir ces films le jeudi 27 juin au Méliès Saint-François, à 19h30 pour la restitution du travail des trois niveaux de l’option cinéma audiovisuel du lycée.
Nous sommes arrivés, nous élèves, en terre inconnue. Nous avons appris à connaître Aubenas et son festival, les Rencontres des Cinémas d’Europe. Armés de notre curiosité et de notre soif de découvertes, nous nous sommes frayés un chemin autour de la
lecture et de la compréhension de sept films. Nous avons été très émus par Amà Gloria de Marie Amachoukeli. En effet, ce film, grâce au jeu des acteurs met nos sens à l’épreuve. La belle mise en scène, les transitions faites avec de la peinture nous plongent dans l’histoire. Nous avons aussi été touchés par le film Les Feuilles Mortes d’Aki Kaurismaki, un mélange de chaleur humaine dans un décor très sombre et froid. Chien de la Casse de Jean-Baptiste Durand, avec le célèbre Raphaël Quenard nous a bluffés, The Old Oak de Ken Loach nous a émus avec sa thématique autour de la pauvreté. Et enfin un spectacle flamboyant nous fut livré avec Dancing Pina de Florian Heinzen-Ziob.
La création d’un film n’a plus aucun secret pour nous puisque nous avons assisté aussi à une Master Class sur le montage et les musiques de films. Nous avons vraiment grandi grâce à cette expérience cinématographique. Nous avons beaucoup parlé et échangé et appris à mieux nous connaître. Dans ces saintes salles obscures, des émotions ont émergé, passant du rire aux larmes. Ce voyage restera mythique et inoubliable. Quand nous penserons à la classe de seconde, nous aurons les images de ces trois jours à Aubenas dans notre tête. Des souvenirs à jamais inscrits dans nos mémoires. Ces trois jours sont passés à une vitesse folle, on a hâte d’aller au festival du court métrage à Clermont-Ferrand.
Merci à nos professeures pour ce voyage
Malgré une baisse drastique des subventions, nous avons été particulièrement sensibles à la qualité cinématographique des films et à leur engagement tant politique que social. Ainsi, le puissant court métrage de Mohammed Almughanni, Une orange de Jaffa qui raconte l’histoire de Mohamed échouant, pour la deuxième fois, à franchir un point de contrôle entre la Palestine et Israël. Pris en taxi par Farouk, les deux individus, aux personnalités opposées, se retrouveront piégés dans ce taxi et devront trouver ensemble une issue. Ce film qui fait écho à la situation actuelle en Palestine, nous a permis de mesurer l’absurdité de certaines situations. Ce court métrage a d’ailleurs remporté le Grand prix du festival. Le film de Léa Jade, Na marei, sur la situation des femmes à Kaboul et les mariages forcés, nous a aussi particulièrement émus.
Tant d’autres encore parmi les dizaines de programmes proposés auront attiré notre attention et favorisé notre réflexion. Nous sommes repartis au terme de deux jours consacrés entièrement au cinéma, inspirés et plus que jamais déterminés à tenter de nouveaux projets.